"Interdire l'espoir n'arrête pas la justice" : pour reprendre l'idée d'une pancarte vue au Vieux-Port lors du rassemblement improvisé du 9 juin 2025, ni les interdictions, ni les accusations infamantes, ni les silenciations, ne nous ferons taire. Nous le savons depuis un moment, un jour, tout le monde aura été contre ce génocide. Mais c'est aujourd'hui que ça se joue. C'est un soir de bombardements qu'on aimerait retrouver ses ami·es dans la rue à Paris. On y retrouve d'autres visages, des cœurs ouverts, qui saignent, des belles âmes, indignées par les horreurs qui nous parviennent de Gaza. On en retrouve d'autres un 1er mai à Montpellier, au milieu des cortèges syndicaux. Et puis on se retrouve de plus en plus nombreux·ses à République, à Paris. Et encore plus, près de deux ans après la riposte israélienne, lorsque la Freedom Flotilla est attaquée. On connaît l'Histoire, il faut du temps pour qu'un peuple se soulève face à l'indicible.
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"Prohibiting hope does not stop justice": Inspired by a sign seen at the Vieux-Port during the impromptu gathering on June 9, 2025, neither prohibitions nor slanderous accusations will silence us. One day, everyone will oppose this genocide, but today is the crucial moment. In the streets of Paris during the bombings, we encounter open-hearted souls outraged by the horrors coming from Gaza. Whether on May Day in Montpellier or at République in Paris, we are increasingly united in resistance. History shows us that it takes time for a people to rise against the unspeakable.