Bio

En 2010, je fonde Studio Lambda, un collectif de cinéastes avec lequel je réalise 8 courts métrages guerilla, primés dans plusieurs festivals.
En 2013, je suis invité au Xinjiang, accompagné par des pairs de National Geographic, et évite soigneusement les pièges de la propagande chinoise pour présenter avec dignité les habitant-es du territoire occupé. Depuis, je collabore avec des institutions comme l'Agence Vu', l'OCDE et la mairie de Paris pour témoigner d'histoires intimes que je rassemble sous forme d'expositions-reportages.
J'aiguise en parallèle mon regard de portraitiste depuis dix ans en capturant sur les plateaux de cinéma les expressions d'Emmanuelle Béart, de Tahar Rahim, d'Adèle Exarchopoulos, de Jeanne Balibar, de Mathieu Amalric, etc.
Emmanuelle Béart
Maeva
Je conçois le cinéma comme un outil émancipateur. Ce sont les enjeux autour du genre, de la justice environnementale, du racisme, de la représentation et de l'intime qui animent ma pratique artistique.
Depuis 2022, j'adapte en court métrage de fiction un texte de l'auteure iraquienne Tamara Al Saadi, Brûlé·e·s, l'histoire de cinq adolescent-es enfermé·es dans un lycée, avec un dispositif qui questionne nos préjugés. Des questionnements qui appartiennent aussi à l'enfance, la mienne, que je commence à écrire lors d'une résidence au Groupe Ouest. La Vallée des robots, mon premier long métrage de fiction, en partie autobiographique, obtient l'aide à l'écriture du CNC et je rejoins l'Atelier Grand Nord début 2023.
Enfin, depuis 2021, je monte sur scène pour la création vidéo d'un diptyque théâtral, L'Homme qui tombe de Don Delillo mis en scène par Simon Mauclair et entame l'écriture d'un autre long métrage de fiction, Pendant que les champs brûlent, l'histoire de trois femmes dont les destins vont s'entrecroiser pendant l'insurrection des gilets jaunes et d'une série, Changing Room, en coréalisation avec Prïncia Car, qui suit l'onde de choc que provoque un acte transphobe dans un lycée sur deux jeunes élèves.
(Porto Novo, Cap Vert, 2016)
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